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E. L. Faure
Propriétaire, Cultivateur dans le Département des Hautes-Alpes, associé-correspondant de la Société royale d'Agriculture de Paris

Mémoire sur les prairies artificielles

Description de l'exemplaire  (Voir : Notes sur la description des ouvrages)

Paris, Fantin, Libraire, Mad. Huzard, 1814
In-8° (222 x 135 mm), 30 pp.
Mémoire sur les prairies artificielles : titre
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Notes sur l'exemplaire

Broché, sous couvertures d'attente muettes bleues.

Notes sur l'ouvrage

Plaidoyer en faveur des prairies artificielles, c'est à dire les prairies qui sont ensemencés de plantes fourragères, comme le trèfle, le sainfoin ou la luzerne, propres à servir de pâtures aux animaux de pâtures ou à être fauchées. Cet ouvrage ne concerne pas à proprement parler les Hautes-Alpes. Il s'y relie par son auteur.

Après des généralités sur l'agriculture : Idées générales sur l'Agriculture, il présente son mémoire en deux parties :
- Nécessité des prairies artificielles dans le système d'une bonne culture.
- Bonne culture par l'établissement des trèfles, sainfoins et luzernes, convenablement cultivés

On retrouve dans ce mémoire le lieu commun de la routine de l'agriculteur. Le mémoire se termine par l'espoir d'une agriculture régénérée sous les auspices d'un monarque tout récemment revenu (nous sommes en 1814, Napoléon a abdiqué et Louis XVIII est revenu sur le trône de France) :
"l'agriculture ainsi dirigée, recouvrera son lustre primitif, surtout à une époque régénératrice, qui nous assure cette heureuse paix, sous laquelle l'agriculteur se livre avec abandon, et ne craint plus de confier sa fortune à l'entreprise la plus honorable, comme la plus utile, celle d'améliorer son sol, d'en augmenter les produits, et de faire ainsi le bien général avec son avantage particulier. Ce bien, c'est l'âme du Monarque qui l'inspire Pourrions-nous en douter aujourd'hui !...."

Cet appel au nouveau monarque est d'autant plus savoureux lorsqu'on sait que, pendant les Cent-Jours, en mai 1815, il est élu membre de la Chambre des Représentants, où il s'opposa au retour des Bourbons.

Il y avait eu une première édition de ce mémoire :
Mémoire sur les prairies artificielles
Gap, Allier, imprimeur, s.d., in-8°, 23 pp.
Un seul exemplaire au CCFr : BMG  V.4175
Ce Mémoire est annoncé par la Société d'Agriculture de la Seine  parmi les ouvrages de 1811. J'imagine que l'auteur en appelait alors à "l'âme" de l'Empereur...

Cette deuxième édition est la "reproduction à peu près complète de la 1ère édition", selon Aristide Albert.

L'ouvrage a été publié par le libraire briançonnais Louis Fantin, comme le premier livre de Louis-Etienne Faure :
Le berger des Alpes ou Mémoire sur la manière d'élever, de propager les Bêtes à laine d'Espagne Mérinos, et la race indigène dans le département des Hautes-Alpes.
Paris, Fantin, Libraire, 1807, in-12, VIII-104-8 pp.

Références  (Voir : Liste des sources et références)

Notice biographique de Louis-Etienne Faure
Notice biographique de Louis Fantin

Biographie-Bibliographie du Briançonnais. Canton de Briançon , Grenoble, 1895, par Aristide Albert : p. 162
Deux exemplaires au CCFr : BNF S-26999 et BMG V.4613